Stargate
Allez savoir pourquoi, Stargate me rappelle un sublime film injustement méconnu : Les Survivants de l’Infini, tous deux ayant en commun un scénario aussi improbable qu’original, qui amène le héros d’une situation relativement banale sur terre jusqu’aux confins de l’univers. Pour ce qui est de Stargate, tout commence au début du 20ème siècle, avec la découverte sur un site archéologique égyptien d’une étrange construction dont personne ne parvient à décrypter les inscriptions... Jusqu’à ce que le génial égyptologue Daniel Jackson le déchiffre en un clin d’œil ! Mais l’étrange mécanisme n’est pas qu’une relique de l’Egypte ancienne, et Daniel Jackson va rapidement découvrir qu’il a découvert la clé qui ouvre enfin la porte vers les étoiles ...
On aime ou pas Roland Emmerich (Independance Day, Godzilla et plus récemment Le Jour d’Après), mais à l’époque, il n’avait à son actif qu’un petit film de SF passé quasi-inaperçu (mais plutôt bon), Moon 44.
Et c’est précisément après le succès de Stargate que les portes d’Hollywood et les chéquiers des plus gros producteurs s’ouvrent enfin devant lui ! Il faut dire que ce type a un goût prononcé pour la démesure, et cela se sent déjà dans Stargate.
Bon, reconnaissons qu’il y a deux ou trois clichés dans ce film : le gentil scientifique et les vilains militaires, le colonel aux tendances suicidaires ayant perdu son fils (faut pas jouer avec les armes à feu de papa) ...
On notera aussi au passage la méchante ressemblance entre les vaisseaux de l’extra-terrestre (mais il n’y en a que 2) et ceux de Independance Day (beaucoup plus nombreux) mais bon, on oublie très vite tout ça grâce aux excellents Kurt Russell et James Spader, et à quelques trouvailles sympathiques, comme les casques qui se transforment avec la technique du morphing (expliquant au passage le look bestial de certaines déités de l’Egypte ancienne) ... ou encore la technique d’aterrissage du vaisseau spatial du méchant extra-terrestre : et si les pyramides d’Egypte n’étaient finalement qu’un support d’amarrage pour ovni en ballade ?
En plus, le scénario est globalement bon, avec quelques surprises et quelques subtilités quand même, et avec une fin digne de ce nom (et ce ne sont pas les créateurs de la série qui diront le contraire, puisque cela fait 10 ans qu’ils en vivent).
Non, vraiment, des comme ça on en redemande !