Jack vit une vie pas très enviable, entre une petite amie qu’il n’aime pas, des cours du soir de chimie avec le professeur Crowley (Robert Englund, plus connu pour son personnage de Freddy), un job qui ne lui convient pas et des séances régulières chez un psy afin d’essayer de maîtriser sa colère... jusqu’au jour où Crowley lui propose de venir chez lui pour un problème de plomberie. Accidentellement, Jack va réveiller un monstre qui va prendre possession de Crowley qui va lui-même donner naissance à une ribambelle de monstres. C’est ainsi que Jack va régler ses comptes avec son passé et découvrir sa véritable vocation...

Un peu moins barré qu’un comédie telle que Bubba-Ho-Tep, Jack Brooks se situe plutôt dans le domaine de la parodie, comme Bienvenue à Zombieland. On est même un peu surpris, au début, par le relatif sérieux de son scénario. Certes, on frôle l’hilarité lorsque Jack raconte à son psy son dernier pétage de plomb... mais il faut attendre une bonne demi-heure avant que la lente transformation (un peu longue d’ailleurs) du porfesseur Crowley fasse définitivement basculer le film dans le registre de la comédie.

Attention quand même : ce n’est pas pour autant que le film est recommendables à tous les publics. Certains effets spéciaux sont en effet tout à fait réussis et passablement impressionnants et même si rien de tout cela n’est bien sérieux, certaines âmes sensibles pourraient être choquées par la seconde partie du film, relativement gore !

Freddy a un peu vieilli ...

Pour ceux toutefois qui sont à l’affût d’un peu de nouveauté dans le domaine de l’horreur, Jack Brooks est une véritable bouffée d’air pur. L’inconnu Trevor Matthews y est excellent dans ce rôle de plombier un peu simple d’esprit et Robert Englund nous livre un assez joli numéro. Quant au scénario plutôt bien ficelé et à cette étonnante galerie de personnages un peu déjantés mais plus vrais que nature, ce sont les deux véritables bonnes surprises de ce film auquel il ne manque pas grand chose pour devenir culte dans les années qui viennent.

Je suis même prêt à prendre les paris dès aujourd’hui : je ne serais pas surpris de voir débouler prochainement un Jack Brooks 2 ! Il faut dire que le film est étonnamment court et nous laisse presque sur notre faim au bout de 85 minutes. mais en attendant une éventuielle, Jack Brooks ravira tout ceux qui aiment délirer entre potes autour d’un film qui ne se prend pas au sérieux !

Robert Englund est une grande gueule !

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