Liev Schreiber
Il y a des acteurs - ce ne sont probablement pas les moins talentueux - qui semblent se spécialiser dans les rôles ambigus, interprétant des personnages qui ne sont pas des héros mais qui ne sont pas non plus des "méchants" au sens habituel du terme. Liev Schreiber en est un bon exemple. Héros qui tourne mal, méchant malgré lui, innocent aux airs de coupable que tout accuse, pas toujours très courageux, parfois au point de trahir... il faut généralement se méfier de lui !
C’est en 1996 que Liev Schreiber acquiet la célébrité, dans un film qui va rapidement devenir culte : le fameux Scream de Wes Craven qui relance la mode du "slasher" et dans lequel un certain Cotton Weary va être accusé de meurtre dont il est innocent, en dépit des apparences... Il remettra ça avec Scream 2 l’année suivante, puis avec Scream 3 en 2000, dans lequel son personnage trouve la mort.
En 1998, il est l’un des trois agents de police qui vont tenter de survivre face à une créature monstrueuse dans Phantoms, de Joe Chappelle, inspiré d’un roman de Dean Koontz. Mais il ne tarde pas à être possédé par le monstre, lui permettant même de survivre, à la fin du film...
La même année, on le retrouve en astrophysicien, au sein d’une équipe de scientifiques (dont Dustin Hoffmann, Sharon Stone et Samuel L. Jackson) chargés d’enquêter sur ce qui est censé être un vaisseau spatial étranger, dans Sphere, tiré d’un roman de Michael Crichton.
En 2006 (le six juin, pour être précis*), le voilà en haut de l’affiche pour le remake de La Malédiction, dans le rôle de Robert Thorn (tenu par Gregory Peck dans le film d’origine), le père de Damien...
En 2009, il goûte au film de super héros en devenant le fameux Victor Creed, alias Dents de Sabre dans X-Men Origins : Wolverine. Demi-frère de Logan (le fameux Wolverine interprèté par Hugh jackman), Victor découvre en même temps que le héros ses super-pouvoirs. Mais lui va peu à peu prendre goût au sang et à la violence...
L’année suivante, il est Frank, un des personnages principaux de Repo Men, un film aux influences très "dickiennes" sur le thème du danger des biotechnologies et plus précisément des dons d’organes.
Et on n’a pas fini de le voir dans le domaine de l’étrange, puisqu’il devrait retrouver prochainement (en 2012) son rôle de Dents de Sabre, dans la suite de Wolverine !
Pour des raisons de marketing, les producteurs ont cru intelligent de faire sortir le film le 6/6/2006... 666 étant, comme chaque amateur de fantastique le sait, le nombre de la bête. En dépit de cela, le film est quand même loin d’être aussi bon que celui de Richard Donner !
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