Iron Man
Iron Man (de son vrai nom Tony Stark) occupe une place à part parmi les plus grands super-héros de l’univers Marvel : il est un des rares à ne posséder aucun pouvoir. Bien au contraire, il est handicapé par son ancienne blessure ! Son seul pouvoir est en fait son intelligence et il est un des seuls à faire jeu égal sur ce plan avec Red Richards (des 4 Fantastiques) ou Charles Xavier (des X Men). C’est aussi le plus "humain" : menacé en permanence d’arrêt cardiaque, alcoolique, séducteur... il accumule les faiblesses qui sont la marque de fabrique des super-héros créés par Stan Lee. Toutefois, en dépit de ses défauts, son intelligence va lui permettre de construire son armure, qui va faire de lui un des super-héros les plus puissants.
Comme pour Spider-Man, comme pour Hulk, le réalisateur (Jon Favreau, à qui on doit l’excellent Zathura, une Aventure Spatiale) a fait le choix d’une première partie assez longue, dans laquelle on découvre les origines du super-héros, tout à fait fidèles à celles du comic d’origine (seules les nationalités ont changé... cela se passait à l’époque dans un pays d’Asie ressemblant au Vietnam et aujourd’hui dans un pays musulman rappelant l’Afghanistan).
Tony Stark, jeune et génial fabricant d’armes milliardaire, est fait prisonnier par des terroristes, qui veulent l’obliger à travailler pour eux. Blessé, il n’a plus que quelques jours à vivre. A moins que ... pour s’échapper, il conçoit un dispositif qui maintient à distance les éclats qui menacent d’atteindre son coeur, et surtout une armure qui va lui permettre de s’échapper, et de devenir un super-héros : Iron Man.
Les scénaristes ont pris ensuite quelques libertés avec la chronologie et l’histoire des Industries Stark : Obadiah Stane (Jeff Bridges, déjà vu dans Tron, Starman, K-Pax, ici pour une fois dans un rôle de méchant) était dans la BD un concurrent machiavélique, et n’intervenait qu’une vingtaine d’années après les débuts d’Iron Man ! Mais peu importe ... le scénario, quoi que prévisible, tient la route. Et il a le mérite d’être au goût du jour : le personnage de ce fabricant d’armes pris de remords et reconverti en justicier est tout à fait dans l’air du temps.
Et la seconde partie du film décoiffe ! Revenu dans son laboratoire, l’armure bricolée ayant rapidement rendu l’âme, Tony Stark commence à travailler sur une deuxième version, puis sur une troisième version. C’est avec celle-ci qu’il porte secours aux villageois terrorisés par ceux qui l’avaient fait prisonnier, et finit par affronter Obadiah Stane qui a lui aussi amélioré l’armure d’origine.
Mais on se doute que ce premier film ne restera pas sans suite. Car on fait connaissance avec l’organisation du Shield, qu’il ne serait pas étonnant de retrouver (peut être avec son célèbre patron Nick Fury) dans un Iron Man 2. Et les fans auront sans doute remarqué le nom de l’organisation terroriste : les 10 anneaux. Et comme par hasard, qui portait 10 anneaux, un à chaque doigt, chacun d’entre eux étant doté d’un pouvoir différent : le Mandarin, le pire ennemi d’Iron Man !
La suite au prochain épisode, donc ...
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