Timebomb
Eddie Kay est un type sans histoire, un voisin idéal qui mène une vie paisible et sans hisoires. Mais un certain colonel Taylor, qui le croyait mort, s’aperçoit qu’il est encore en vie… et Eddie va rapidement se rendre compte que des tueurs veulent se débarrasser de lui, sans comprendre pourquoi. Car Eddie a totalement oublié son ancienne vie, l’époque où il était lui-même un super agent et un tueur surdoué, conditionné par un lavage de cerveau. Avec l’aide du docteur Anna Nolmar, une psychanaliste, il va peu à peu retrouver ses souvenirs et rassembler les pièces du puzzle de son mystérieux passé …
En voyant Timebomb, on pense à l’excellent Complots (avec Mel Gibson et Julia Roberts), on pense aux aventures de Jason Bourne dans La Mémoire Dans la Peau… on pense moins à Cypher, le remarquable thriller futuriste de Vincenzo Natali (le ralisateur de Cube), et encore moins à Paycheck ou à Total Recall (tous ces films ayant comme point commun le thème de la manipulation artificielle de la mémoire).
Car malheureusement, on cherche en vain ce qui a pu convaincre les organisateurs d’accepter que ce film participe au Festival d’Avoriaz !
Non pas que Timebomb soit un mauvais film, loin de là, même si les poursuites et tentatives d’assassinat se succèdent de manière un peu répétitive. Michael Biehn (acteur fétiche de James Cameron, qui fut Kyle Reese dans Terminator, le caporal Hicks dans Aliens et le lieutenant Coffey dans Abyss) et Patsy Kensit (ex chanteuse d’un groupe des années 80 au nom un peu excessif d’Eigth Wonder, même si effectivement elle était plutôt mignonne) sont crédibles dans leurs rôles respectifs et la réalisation est tout à fait correcte, même si on reste loin des meilleurs films d’action de l’époque.
Mais faut-il considérer qu’un lavage de cerveau tel que celui décrit dans Timebomb est du domaine de la SF ? On aimerait y croire … malheureusement, même en 1992, cela faisait déjà bien une vingtaine d’années que les films ou séries d’espionnage exploraient ce thème et, comme on dit, il n’y a pas de fumée sans feu !
Le public d’Avoriaz a généralement du goût et souvent davantage que le jury du festival ! On considérera donc que cette cuvée 92 est l’exception qui confirme la règle…
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