La série des Princes d’Ambre aurait facilement pu devenir un cycle d’Heroic Fantasy parmi d’autres, avec une multitude de prétendants au titre de Roi d’Ambre passant des alliances militaires à géométrie variable, au gré des intrigues habituelles mèlant cupidité, amour,jalousie, et vengeance ... Tout ceci est bien présent dans la série, mais son originalité fondamentale repose sur le nerf de la guerre, qui n’est ici ni l’argent, ni la puissance militaire. Car la principale force de ces Princes, qui luttent entre eux depuis leur enfance, c’est avant tout l’nformation et la connaissance.

On commence à s’en rendre compte dans ce 3ème tome, et ce sera encore plus évident dans le suivant. C’est d’ailleurs assez évident si on considère la structure de ces romans, qui reposent essentiellement sur les dialogues entre les différents protagonistes, qui mènent une véritable joute verbale permanent pour extorquer à l’autre des informations, tout en en révélant un minimum en échange ... Et à ce jeu, il est clair que Corwin est le meilleur !

Quant au reste ... on appprend dans ce 3ème volume qu’il existe une marelle originelle, que Brand est au centre d’un complot assez étrange, que la Pierre que porte Corwin est aussi dangereuse que puissante, qu’une étrange licorne semble liée au royaume d’Ambre, et que les 9 fils d’Obéron ne sont pas tous égaux pour ce qui concerne les pouvoirs magiques que leur confère la Marelle ...

Et après la lutte onirique entre Benedict et Corwin, même si ce dernier revient en vainqueur en possession d’une étrange prothèse arrachée au moignon de son frêre, on se doute qu’il s’agit davantage d’un mauvais présage, et que cet étrange bras bio-mécanique jouera un rôle décisif dans les tomes à venir ... mais au profit de qui ? D’un des Princes d’Ambre, ou d’une autre entité ?

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