Priest
Pendant des siècles, le humains ont du faire face à la menace des vampires, menant une guerre qui a quasiment dévasté la planète. Jusqu’au jour où une élite de guerriers spécialement entraînée pour lutter contre les vampires fut constituée... et la guerre fut terminée. Les rares vampires survivants furent parqués dans des réserves et les prêtres devinrent inutiles. Mais lorsque un groupe de vampire refait surface et enlève la nièce de Priest, celui-ci décide de reprendre du service, contre l’avis de ses supérieurs, le clergé qui règne désormais en maître...
Avouons-le : on a tendance à se méfier des films dont l’affiche met en avant comme principal argument "3D". Et avouons-le, on a parfois tort !
Priest ne manque en effet pas d’atouts, à commencer par un scénario qui le démarque de tout ce qui a été fait précédemment, ce qui n’est pas un mince exploit par les temps qui courent ! Mais il faut dire qu’il s ’agit d’un joyeux mélange des genres, qui emprunte autant à Mad Max qu’à 1984, avec son univers entre désolation et totalitarisme, tout cela dans une ambiance résolument western, avec un côté parfois "steampunk" et avec des vampires ! Ou du moins des monstres présentant certaines des caractéristiques des vampires, sans avoir grand chose d’humain (à la différence des vampires "traditionnels").
Et d’où vient cet OVNI ? D’un manhwa (manga) coréen ! ce qui démontre une fois de plus, s’il en était encore besoin, que l’influence asiatique représente une véritable bouffée d’air frais pour le cinéma occidental...
Sans prétention aucune, Scott Charles Stewart parvient donc à allier (avec un budget conséquent d’une soixantaine de millions de dollars, quand même) un bon scénario, des effets spéciaux et des scènes d’actions très réussies, des décors parfois superbes et un casting de jeunes stars montantes d’Hollywood : Paul Bettany (déjà vu dans Da Vinci Code, Coeur d’Encre et Legion), Karl Urban (le nouveau docteur McCoy du Star Trek de J.J. Abrams), Cam Gigandet (Twilight, Unborn, Pandorum) et deux valeurs sûres telles que Brad Dourif (Dune, Jeu d’Enfant) et Christopher Plummer (la liste serait trop longue...).
Résultat ? un film divertissant, presque rafraîchissant... même si les motos semblent tout droit sorties de Mad Max, même si les prêtres combattent comme les héros de Matrix et même si le personnage de Priest accumule les clichés (le vétéran traumatisé par la guerre, devenu inutile et rejeté de tous une fois la guerre terminée, à la façon d’un John Rambo). Tout cela passe comme une lettre à la poste, à tel point qu’on souhaiterait presque un Priest 2, tant on se dit que cet univers assez particulier recèle un beau potentiel pour d’autres scénarios !
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