Dead Space : Downfall
Sur la colonie minière Aegis 7, un étrange artefact extra-terrestre est découvert. Le vaissseau Ishimura est alors envoyé pour ramener cet objet, considéré comme sacré par les unitologistes, un groupe religieux. Mais des manifestations de violence se multiplient sur la planète, puis sur le vaisseau, qui se retrouve rapidement envahi par des créatures monstrueuses : les néceomorphes, des humains morts ayant subi une étrange mutation. Alors que les capsules de survie du vaisseau sont éjectées, l’équipage de l’Ishimura se retrouve piégé et doit alors lutter pour sa survie...
Pour ceux qui auraient joué à l’excellent (et stressant !) jeu vidéo Dead Space, le film se situe juste avant et constitue ce qu’on appelle aujourd’hui une "prequel". Et pour ceux qui ne le connaitraient pas, précisons que ce jeu est particulièrement violent et sanglant... de même que son adaptation en dessin animé ! A déconseiller aux moins de 12 ans, donc, voire plus pour des enfants un peu "sensibles".
Dead Space, pour être clair, c’est la version "space opera" de jeux tels que Resident Evil ou Silent Hill. Et les nécromorphes ne sont que la version SF des zombies et morts-vivants divers et variés, vu et revus dans des dizaines de films et de jeux ...
Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de s’ennuyer assez rapidement, dans ce film très prévisible et qui perd tout intérêt à partir du moment où l’action décolle véritablement. Car ensuite, ce n’est qu’une longue succession de combats et de tueries aussi sanglants que répétitifs, multipliant les décapitations et amputations en tout genre, grâce notamment à une arme qui ressemble fort à un croisement entre une tronçonneuse et un sabre laser...
Et ce ne sont pas les choix graphiques retenus pour le film qui vont le sauver du naufrage. Alors que le jeu avait opté par des graphismes photo-réalistes impressionnants, on aurait pu espérer que son adaptation cinématographique ferait appel aux techniques d’animation dernier cri, comme Resident Evil : Degeneration. Hélas, le film adopte un style de dessin animé assez simpliste, un peu à l’image de Star Wars : The Clone Wars. Mais Dead Space n’est pas Star Wars et le scénario ne sera jamais le point fort d’un jeu de "shoot" en vision subjective...
On oubliera donc très vite Dead Space : Downfall, le seul intérêt du film étant de donner envie de se replonger dans le jeu*. Et pour ce qui est des adaptations (nombreuses) des jeux de tir en vision subjective, la référence reste donc Doom... c’est dire à quel niveau se situe la concurrence et ce malheureux Dead Space !
*Pour info, le film se termine très exactement là où le jeu démarre.
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