Darkman
Quand Sam Raimi décide de se lancer dans un film de super-héros, il ne fait pas comme les autres ... et plutôt que d’adapter une quelconque BD de chez Marvel, DC ou un autre éditeur de comics, il préfère créer son propre personnage. Et le résultat est bluffant ! On jurerait avoir affaire à un héros inventé à la glorieuse époque de la création de comics tels que Batman ou Spider-Man. Quant à la réalisation, avec celle de Tim Burton pour le Batman de 1989, elle établit les bases de ce qui deviendra bientôt le cinéma des super-héros du début du 21ème siècle.
Peyton Westlake est un scientifique qui travaille sur l’élaboration d’une peau synthétique destinée aux personnes défigurées. Mais sa petite amie avocate détient des documents compromettant un caïd de la pègre. Ses hommes de main torturent Peyton pour récupérer ces documents, mais celui-ci ne sait rien ... et finit par mourir dans l’explosion de son labo.
C’est du moins ce qu’on imagine. Mais, comme cela est souvent le cas s’agissant de super-héros, de nombreux produits chimiques se sont mélangés au moment de l’explosion... et Peyton s’en est sorti. Gravement brûlé, il est désormais insensible à toute forme de douleur. Et la colère lui donne une force surhumaine.
Il décide alors de reprendre ses recherches sur la peau synthétique, et parvient à découvrir une formule qui n’est stable que pendant 60 minutes, mais qui lui permet de prendre l’apparence de n’importe qui. Et il décide aussi de se venger...
Pas de doute : c’est bien la patte du Sam Raimi de la saga Spider-Man ! Même rythme, même qualité d’effets spéciaux, et des scènes d’anthologie, telle que celle du détonateur qui fait exploser le laboratoire de Peyton.
Si on ajoute à cela des acteurs excellents, avec Liam Neeson (Qui-Gon Jinn dans Star Wars : La Menace Fantôme et Ra’s Al Ghul dans Batman Begins) dans le rôle du doux scientifique qui se transforme en impitoyable justicier, et Francis Drake qui campe un remarquable méchant collectionneur de doigts de ses victimes, on obtient un film franchement enthousiasmant !
Ce n’est donc pas un hasard s’il y a eu un Darkman 2, puis un Darkman 3. Mais hélas, sans Sam Raimi ni Liam Neeson...
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A noter, comme pratiquement dans chaque film de Sam Raimi, la présence de son ami et acteur fétiche, Bruce Campbell, le héros déjanté de la trilogie des Evil Dead !
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