Les Chroniques de Sarah Connor
Les Chroniques de Sarah Connor se situent après Terminator 2, c’est à dire au moment où elle (évadée d’un hoîtal psychiatrique) et son fils John entrent dans la clandestinité, en attendant la catastrophe, c’est à dire l’attaque nucléaire lancée par Skynet et ses machines. C’est tout l’enjeu de la série : Sarah et John parviendront-ils à changer l’avenir ?
Il y avait une très forte attente pour une suite à la saga Terminator. Les deux premiers volets avaient rendu cultes les personnages créés par James Cameron. Et Terminator 3, relativement réussi (et totalement ignoré par les scénaristes de la série) n’avait pas inversé la tendance.
Il était donc écrit que Terminator revivrait. Et 2008/2009 marque le retour de la saga, à la fois sur petit et grand écran puisque Terminator 4 est sorti en 2009 avec Christian Bale (vu dans Batman Begins et The Dark Knight) dans le rôle de John Connor.
Malheureusement, avec la série, ça commence plutôt mal...
Visiblement, les producteurs ont été plutôt radins. Cela se voit à la quasi-absence d’effets spéciaux et de scènes d’action spectaculaires, qui étaient pourtant à la base même du succès des films de la saga. Il n’y a ni T-1000 ni T-X dans ces Chroniques, uniquement des "triple 8" ... des vieux modèles, donc, du genre de celui qu’incarnait Schwarzenegger au début des années 80.
Concernant les acteurs, rien de particulier à signaler... si ce n’est le choix assez curieux d’un Terminator qui est une jeune fille (Summer Glau, déjà vue dans Serenity) dont le poids ne doit guère dépasser les 50 kilos et dont le regard de poisson mort est sans doute censé évoquer celui d’une machine. Mais cela ne l’empêche pas de lutter avec succès contres des modèles beaucoup plus barraqués, avec la technique dite du "je-te-fais-passer-à-travers-les-murs" ayant déjà fait ses preuves dans les films ! Sans doute a-t-elle en plus, dans ses programmes, une option maquillage... car elle en conserve jamais aucune trace de ces durs combats. Ce qui expliquerait également qu’elle vernisse ses ongles dans un des épisodes... Ah,on les voit venir de loin, les scénaristes : ça va nous faire une belle histoire d’amour avec John Connor, ça !
D’ailleurs, parlons-en, du scénario. On va rapidement apprendre que Kyle Reese avait un frère (ben voyons), que le psychiatre qui suivait Sarah lorsqu’elle était internée est lui-même devenu fou (logique ...), que la terre de notre époque est déjà complètement envahie de Terminators et d’agents rebelles envoyés par Kyle et qu’un agent du FBI un peu plus fûté que les autres commence à se poser de sérieuses questions (ah, quand même !), et que Sarah Connor a connu une autre histoire d’amour, à laquelle elle a mis fin (mais pour combien de temps ?) pour mieux se consacrer à sa lutte contre les machines, notamment en essayant de contrecarrer la création de Skynet.
La série se laisse voir sans réel déplaisir ... mais sans passion non plus. Faute de budget, faute d’originalité (tout est très prévisible), faute de rythme aussi (certains épisodes manquent cruellement d’action) ... on n’a pas réellement envie de savoir la suite, ce qui explique sans doute que l’audience aux US soit passé de 18 millions de spectateurs pour le pilote à 8 millions pour le dernier épisode de la saison 1.
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