Les Chroniques de Spiderwick
Il y a des films qui mettent un quart d’heure, voire une demi-heure à se mettre en route. Ce n’est pas le cas des Chroniques de Spiderwick. On sait, on sent dès les premières secondes du pré-générique qu’on va avoir affaire à un film sortant de l’ordinaire... et cette première impression, comme souvent, est la bonne !
Suite à un divorce, Helen Grace est contrainte d’emménager dans la maison de sa tante Lucinda Spiderwick. Parmi ses trois enfants, Jared vit mal cette nouvelle vie... jusqu’au jour où il vamettre la main sur un étrange manuscrit, écrit de la main d’Arthur Spiderwick. Il va se rendre compte qu’autour de la maison vivent détranges créatures, jusqu’alors invisibles... et qu’elles n’ont qu’une idée en tête : s’emparer du manuscrit pour le remettre à leur puissant chef, l’ogre Mulgarath.
Disons le franchement : Les Chroniques de Spiderwick n’ont rien à voir ni avec Harry Potter, ni avec Le Monde de Narnia, ni avec aucun autre film du même genre. Son seul point commun avec eux tient à son origine littéraire : comme eux, il s’agit d’une adaptation d’une série de romans écrits par Holly Black et Tony DiTerlizzi, publiés entre 2004 et 2008.
L’idée de départ, à savoir que nous visions au milieu de créatures fantastiques qui nous sont invisibles, était déjà intéressante. Mais le scénario, qui transforme la maison des Spiderwick en camp retranché, uniquement protégé par un cercle de protection magique qui va finir par céder, nous ramnède immanquablement à un certain Evil Dead et à son terrible huis clos dans cette maison où se trouvait le Necronomicon, le Livre des Morts.
Evidemment, pas question de scènes gore dans cette production destinée aux jeunes. Les créatures rappellent davantage les marionnettes de Jim Henson (créateur du Muppet Show et des films Dark Crystal et Labyrinthe) que des monstres de films d’horreur.
Mais la poésie, c’est bien aussi et le film n’en manque pas, surtout vers la fin.
Et côté casting, le jeune Freddie Highmore (l’insupportable tête à claques du début qui devient ensuite le héros du film...) se fait une nouvelle fois remarquer, après Charlie et la Chocolaterie et Arthur et les Minimoys. Un CV particulièrement impressionnant dans le domaine du fantastique, à même pas 18 ans ...
Pour toutes ces raison, Les Chroniques de Spiderwick fait partie de ces films que vous pouvez - non, que vous DEVEZ ! - montrer à vos enfants, pendant qu’il en est encore temps, avant qu’ils s’intéressent au sang et à l’horreur pure ... ce qui arrive souvent bien plus tôt qu’on ne l’imagine !
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