The Crow
Dans la nuit du Diable qui précède Halloween, un jeune couple est assassiné par une bande de malfrats dans de terribles circonstances...
1 an plus tard, à l’anniversaire de son décès, Eric Draven devenu immortel, réapparaît accompagné d’un mystérieux corbeau ;
Eric, hanté par ses souvenirs, n’a plus qu’un but : retrouver et tuer chacun des hommes ayant participé à la tuerie.
Au gré de sa vengeance, il va également croiser l’officier Albrecht qui s’est occupé de l’enquête aprés avoir accompagné sa femme Shelly jusqu’à son dernier souffle ; ainsi que Sarah une jeune ado, ancienne voisine et amie du couple, qui traîne maintenant dans les rues...
A la base, avant tout ce qui va suivre, je dois vous dire que The Crow est d’abord l’histoire d’un amour absolu et éternel (comme dans les contes de fées ! , ce qui n’est pas anecdotique (vous allez comprendre)...
The Crow est bien la première perle du réalisateur très prometteur Alex Proyas, alors qu’il était surtout connu à l’époque pour des clips et des pubs (avant Dark City, dans lequel on retrouvera un même univers sombre et I Robot, plus futuriste).
Il a su à merveille adapter l’univers du comic de James O’Barr en restituant toute la tristesse et la fatalité qui entourent les personnages, mais aussi tout l’amour de ces 2 êtres...
Ce thème est cher à James O’Barr qui a connu le drame de perdre la femme qu’il aimait, renversée par un chauffard alcoolisé... il a trouvé l’inspiration de The Crow en mijotant lui aussi une vengeance, un peu comme un exutoire.
Le film est donc violent, très noir, très triste avec souvent une ambiance pesante et angoissante mais il trouve parfaitement sa place entre sentimentalité et univers sombre d’inspiration gothique.
Dans cette ville décadente où règnent en toute impunité : crimes, vols, drogues... on s’attache à ce héros justicier, rongé par la souffrance, obsédé par des visions de son bonheur passé et stoppé brutalement par cette nuit de barbarie.
Eric Draven est revenu sur terre en quête de justice... et sa soif de justice le conduira à appliquer la Loi du Talion, une vengeance froide.
Le décor est planté !
Interprétation étonnante de Brandon Lee (le fils unique de Bruce Lee) : il est vraiment bluffant dans ce rôle de "mort vivant" et avec ce maquillage si bien trouvé, très proche de celui du Joker de Batman de Burton et peut être plus encore du Joker de Batman : The Dark Knight (Heath Ledger).
Malheureusement, Brandon Lee est décédé à l’âge de 28 ans durant le tournage.
Sa mort est très mystérieuse et controversée ; l’enquête a conclu qu’une balle à blanc aurait été accidentellement remplacé par une vraie, le touchant mortellement au cours d’une scène... le film a failli s’arrêter net sur ce drame.
Cependant, grâce à un montage astucieux, à quelques effets spéciaux et à une réécriture du scénario, le film a pu quand même voir le jour sans jamais nuire à sa qualité.
Coté second rôle, je cite l’excellent Michael Wincott vu dans Alien 4, La Résurrection (les rôles sombres lui vont bien faut dire !) et aussi Ernie Hudson vu dans SOS Fantômes.
Coté bande originale : rock et hard rock oblige avec un thème comme ça ! Très riche et varié, notamment : The Cure, Rage Against the Machine, Pantera, Nine Inch Nails, Jane Siberry ("It Can’t Rain All the Time", plus slow) ;
The Crow d’Alex Proyas est devenu culte pour toutes ces raisons (et pas seulement chez les gothiques !).
Il a eu 2 suites cinématographiques "The Crow 2 : La Cité des Anges" (City of Angels) avec Vincent Perez et "The Crow 3 : Salvation" avec Kirsten Dunst et Eric Mabius, ainsi qu’une série, "The Crow : Stairway to Heaven" avec Mark Dacascos...
Je les cite ici surtout pour information ; leur qualité n’égale pas du tout le premier film.
Film vraiment à découvrir si vous ne connaissez pas.
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Juste pour mieux cerner l’univers du film et aussi pour le plaisir (surtout d’ailleurs !), je ne résiste pas : montez le son !
le solo de guitare de Brandon Lee sur l’immeuble (vous ne pourrez pas vous défaire de ces notes) :
La musique de la fusillade finale dans la boite de nuit : After the Flesh, interprétée par My Life with the Thrill Kill Kult
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