New York 1997
Superbe distribution pour ce film, avec Kurt Russell, dont c’est la deuxième collaboration avec John Carpenter, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Donald Pleasence (qui lui aussi travaille pour la seconde fois pour Carpenter, après avoir interprèté le fameux Docteur Loomis d’Halloween), Harry Dean Stanton (vu deux ans avant dans Alien) et Adrienne Barbeau qui, elle aussi, avait déjà travaillé sous la direction de Carpenter dans Fog, et Isaac Hayes, le célèbre musicien et chanteur !
En 1997 (rappelons que le film a été réalisé en 1981...), Manhattan est devenue une prison dans laquelle 3 millions parmi les criminels les plus dangereux des Etats Unis sont emprisonnés, derrière des murs surveillés par des patrouilles, des miradors et des hélicoptères.
Pas de chance : le fameux Air Force One du Président des Etats Unis (Donald Pleasence) s’écrase et le président lui-même se retrouve pris en otage par les prisonniers, trop contents d’une telle aubaine !
Pour le retourver, les service secrets font appel à Snake Plissken (Kurt Russel), un criminel lui aussi. Ce qu’il a à gagner : sa liberté. Ce qu’il à pedre : la vie, puisqu’on lui a implanté des micro-bombes programmées pour exploser au bout de 24 h et le décapiter !
Au moment de sa sortie, il faut reconnaître que ce film était génial ! Sa description d’un amérique décadente et de la montée d’une violence presque incontrôlable faisait froid dans le dos... même si la violence caricaturale du héros du film faisait, elle, plutôt sourire !
Mais il se trouve que la même année est sorti sur les écrans un autre film finalement assez proche dans l’esprit de celui de Carpenter : Mad Max 2. Et en matière d’ambiance post-apocalyptique, le film de George Miller pulvérise celui de Carpenter à tel point qu’on peut avoir l’impression qu’il y a une différence d’âge d’une bonne dizaine d’années entre les deux !
Il n’en reste pas moins que le propos poltique de Carpenter fait toujours mouche, 25 ans après. Car entre des quartiers où les forces de police n’osent plus mettre les pieds et cette prison, qui n’est finalement qu’ un morceau de territoire abandonné à des criminels ... la différence est-elle si importante ? De même que celui de Mad Max 2 d’ailleurs, dans lequel l’essence est si rare qu’elle est devenue l’objet des combats les plus violents...
L’anticipation est décidément un genre redoutable, capable d’imaginer des futurs finalement pas si improbables que ça !
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