La Colère Des Titans (Wrath Of The Titans)
Dix années se sont écoulées depuis que Persée a vaincu le Kraken et fait échoué le complot d’Hadès. Mais ce dernier n’a pas renoncé à ses projets de vengeance et parvient, en s’alliant à Arès, le dieu de la guerre, à capturer Zeus. Et en vidant Zeus de ses pouvoirs, Cronos, le plus puissant des titans, pourra se libérer de sa prison, libérer les titans et se débarrasser des dieux de l’Olympe pour régner sur la terre et les humains...
Sortis à quelques mois d’écart, Les Immortels et La Colère des Titans, deux films sur le même thème, ne vont guère aider les écoliers à s’y retrouver dans la mythologie grecque ! Dans le premier, c’est Thésée qui tentait d’empêcher les titans de sortir de leur prison... alors que dans la Colère des Titans, c’est Persée ! Et curieusement, tous deux vont devoir affronter le Minotaure...
Cette précaution étant prise, on peut parler du film, très différent sur la forme des Immortels, mais aussi du Choc Des Titans de Louis Leterrier. Jonathan Liebesman, réalisateur de World Invasion : Battle Los Angeles (ainsi que de Massacre A La Tronçonneuse : Le Commencement et Nuits de Terreur), a fait le choix d’un certain réalisme, en dépit évidemment d’un bestiaire fantastique très fourni et souvent spectaculaire. Son film comporte certes son lot de traitements numériques, mais de manière nettement moins évidente que dans les deux auxquels on peut le comparer. En privilégiant les décors naturels et les scènes de bataille réalistes (comme il l’avait d’ailleurs fait dans World Invasion), il donne à son film une certaine crédibilité et permet aux acteurs d’exprimer leur talent avec plus de naturel que devant un écran vert...
Et c’est tant mieux, Car Sam Worthington (Avatar, Terminator Renaissance) valait mieux que sa prestation assez pitoyable du Choc Des Titans, de même que Liam Neeson, Ralph Fienness (Strange Days, Harry Potter), sans oublier la charmante Rosamund Pike (déjà vue dans Doom et Clones) et le rafraîchissement Toby Kebbel (Prince Of Persia, L’Apprenti Sorcier).
Du coup, on se prend à croire au scénario pourtant improbable du film et on finit par s’attacher aux personnages, dont le psychologie est plus développée que dans le premier film de la saga et qui gagnent en épaisseur. Quant aux scènes d’action, elles sont cette fois particulièrement réussies, qu’il s’agisse des attaques de monstres, du labyrinthe qui mène au Tartare, du combat final avec Cronos.
Il ne reste donc plus qu’à espérer qu’on retrouvera Jonathan Liebesman aux manettes du troisième film de la saga !
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